Comment faire shipper votre camping-car ?

fret shipping

Depuis quelques semaines ou mois, vous préparez votre voyage pour découvrir un nouveau continent. L’Amérique, l’Afrique, l’Australie ou l’Asie du Sud-Est vous tendent les bras. Mais pour y aller, avec votre camping-car, van ou camion aménagé, vous devez penser au shipping.

Et faire traverser votre maison sur roue doit bien se préparer. Par cet article, nous vous donnons nos astuces et conseils pour un shipping en toute sérénité.

Comment se passe le transport de votre véhicule ?

Quelle compagnie maritime choisir ?

C’est auprès de la société allemande SeaBridge que la plupart des voyageurs, en provenance d’Europe, se dirigent pour envoyer leur camping-car en direction des Amériques (Canada, USA, Amérique du Sud), ainsi que l’Afrique du Sud et l’Australie.

L’autre compagnie de transport maritime est Grimaldi Catalina. Cette société dessert l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que l’Afrique occidentale.

La longue expérience de ces deux compagnies et leur attention auprès de leurs clients en font les premiers transporteurs vers lesquels vous pouvez vous diriger.

La différence entre la compagnie maritime et le transitaire

Le transitaire est la société qui organise l’expédition maritime de votre véhicule. Il agit comme un intermédiaire entre vous et la compagnie maritime. Le transitaire est présent pour vous proposer la meilleure solution, rapide et fiable pour exporter votre camping-car. Parmi les transitaires connus, vous retrouverez SGC maritime, Ziegler, Wave Logistique, ou encore Atlantic Ex Works.

La réservation du fret

La réservation de votre transport doit se faire entre 3 à 4 mois avant votre départ. Une fois livré au port (la plupart du temps celui d’Anvers pour les voyageurs européens), votre véhicule sera chargé sur le navire dans les 2 jours.

La récupération de votre véhicule

Pendant la traversée, vous recevez toutes les informations nécessaires pour suivre l’avancée du bateau. La réception de votre camping-car se fait après avoir présenté l’ensemble des documents auprès des douaniers. Surtout, vous devez récupérer votre camping-car avant midi, sinon vous serez obligés d’attendre le lendemain, ou plus si c’est un vendredi !

Le coût du transport maritime

Globalement, il faut compter entre 1800€ et 3600€ le coût du transport. Pourquoi une si large différence ? Car tout dépend du type de transport que vous choisissez (on vous en parle plus bas), mais aussi de la destination, de la compagnie maritime, et du transitaire. De manière générale, le coût du fret dépend aussi du volume de votre véhicule. Et, bien entendu, il faut également prendre en compte les frais de taxes portuaires et douanières.

L’assurance maritime

Les compagnies maritimes vont vous proposer de souscrire à une assurance pour votre camping-car pendant la traversée. Nous vous conseillons de vous assurer, car il est possible que des dégâts soient constatés au moment de la récupération de votre véhicule. Le coût de l’assurance représente environ 1% de la valeur déclarée. Un montant négligeable quand on sait que les risques existent.

Quelle solution choisir ?

Le transport en conteneur

En ayant la possibilité de faire voyager votre maison sur roues en conteneur, vous faites le choix de la sécurité et de la sérénité. Pour entrer dans un conteneur, votre véhicule doit faire moins de 2m30 de largeur et de hauteur. Ainsi, nous vous conseillons de privilégier ce mode de transport maritime. Il permet de réduire au maximum les risques de vol et de dégradations.

Le Flat Rack

Les conteneurs Flat Rack sont des plateformes sans toit ni côtés destinées, entre autres, au transport de véhicules. Votre camping-car sera ainsi chargé sur le flat rack. Plus cher que le RoRo, vous éviterez tout de même les risques de vol puisque votre véhicule n’est pas accessible pendant le transport.

Le Roll-On/ Roll-Off (RoRo)

Si nous le traduisons, ce terme signifie « roule dedans, roule dehors ». Très concrètement, si votre véhicule est grand, et qu’il ne peut donc pas rentrer dans un conteneur, le RoRo est la meilleure solution pour faire traverser votre maison sur roue. C’est la méthode la plus simple et la plus économique.

Le gros inconvénient de cette solution est le risque élevé de vol et de dégradation. En effet, vous n’êtes pas forcément présent sur le navire (sauf si vous choisissez de voyager à bord) pour veiller à votre véhicule. Vous devez donc, avant de le monter à bord, le vider de tous vos effets personnels, et ayant une forte valeur marchande ou sentimentale. Par ailleurs, nous vous conseillons d’installer une barrière entre la cabine et la cellule. Cela empêchera les individus d’accéder à l’intérieur de votre véhicule.

Nos conseils pour garder vos biens en sécurité

Au moment de livrer votre véhicule au port, il doit être présenté comme « vide ». C’est-à-dire que vous devez donner l’impression, depuis l’extérieur, qu’il est vide à l’intérieur. Pensez donc à bien fermer vos fenêtres et vos stores.

Par ailleurs, nous vous conseillons fortement d’installer une paroi amovible entre votre cellule et votre cabine. Dans la cellule, vous pouvez laisser votre matériel du quotidien. Mais nous vous recommandons vivement de ne pas laisser vos objets de valeur comme votre ordinateur portable, appareil photo, GPS, bijoux, et bien entendu votre argent.

Désormais, vous avez toutes les clés en main pour faire traverser par la voie maritime votre camping-car, van, ou fourgon aménagé.

Vous allez alors pouvoir préparer votre départ plus sereinement, et profiter d’une expérience exceptionnelle de l’autre côté des océans.

Et pourquoi ne pas opter pour une autre alternative ? En effet, si les coûts de shipping ne sont pas supportables pour vous, ou que vous ne voulez pas vous lancer dans de longues, et parfois pénibles, démarches administratives, nous vous proposons une autre solution : l’échange de véhicule de loisir.

En effet, il existe, quelque part sur l’un des continents de notre jolie planète, une autre famille qui aimerait comme vous éviter de passer par le shipping. Et pourquoi ne pas lui proposer d’échanger votre véhicule contre le sien le temps d’un voyage à court, moyen ou long terme ? Une solution qui vous apportera plus de sécurité et de sérénité.

Comment louer votre camping-car en toute sérénité

location camping-car

Vous avez envie de mettre votre camping-car en location ? Cela peut être la solution pour éviter à votre maison sur roue de dormir dans un garage pendant de longs mois. La location vous permettra également de gagner quelques revenus supplémentaires, afin de financer quelques réparations et de faire face aux imprévus.

Oui, mais voilà : confier votre « chez vous » à un inconnu n’est pas forcément évident. Nous allons donc vous apporter quelques conseils qui vous permettront d’envisager de louer votre véhicule en toute sérénité.

Préparez votre camping-car

Avant de laisser les clés à votre futur locataire, vous devez commencer par préparer votre camping-car. Cette préparation est importante afin de lui permettre de passer de bonnes vacances dans un véhicule en parfait état.

Nettoyer votre camping-car

L’une des premières actions à faire est le nettoyage complet de votre camping-car. Vous commencerez par enlever vos effets personnels afin que votre futur locataire puisse se sentir à l’aise. Ensuite vous nettoierez l’intérieur du véhicule en insistant sur le coin toilette, la cassette des w.c., et les placards. Enfin, vous penserez à l’extérieur, et particulièrement aux organes de visibilité, avec le pare-brise et les vitres, ainsi que les organes de sécurité, avec les optiques de phare et de feux arrière.

Vérifiez les niveaux et les équipements

Pour la sécurité et le confort de votre locataire, vous penserez à vérifier les niveaux d’huile, de liquide de frein, de liquide de lave-glace, d’eau propre, de charge de la batterie de la cellule et de la bouteille de gaz.

Vous penserez également à vérifier les éclairages intérieurs, et changer les ampoules ou fusibles si besoin. Vous testerez aussi le bon fonctionnement du réfrigérateur.

N’oubliez pas les éclairages extérieurs avec les phares et les feux arrière.

Contrôlez la pression des pneus

Parmi les autres éléments à contrôler, il y a la pression des pneus. Cette opération simple doit être faite à froid, dans le respect des indications du constructeur. En effet, il est important de ne pas surgonfler ou de sous-gonfler les pneus de votre véhicule pour la sécurité de votre locataire.

Équipez votre véhicule

Nous vous conseillons d’équiper votre camping-car afin de faciliter la vie quotidienne de votre futur locataire. Vous pouvez penser aux éléments de base comme la vaisselle, quelques accessoires de camping (table, chaises), des couvertures, des accessoires de nettoyage (balai, serpillère), un minimum de produits nettoyants pour les w.c., ainsi que pour les réservoirs d’eaux propres et sales.

Par ailleurs, vous pouvez apporter un peu plus de confort en prévoyant des éléments plus techniques comme un tuyau d’eau et des adaptateurs de robinet, une rallonge électrique, un convertisseur 12V/220V, une boîte à outils complète. Vous penserez aussi aux accessoires de sécurité avec 2 gilets jaunes et un triangle de signalisation.

Pour offrir à votre locataire plus de sérénité, vous pourrez installer une caméra de recul, qui permettra d’éviter des petits accrochages. Vous pourrez également proposer un GPS pour qu’il suive son trajet en toute tranquillité, mais aussi des cartes routières, un guide des aires de services, ou des guides de voyage.

Préparez des guides d’utilisation

Si votre camping-car est équipé d’une télévision, d’un réfrigérateur, d’un chauffage, n’hésitez pas à mettre à la disposition de votre locataire des guides d’utilisation. Cela lui permettra de trouver facilement les informations dont il a besoin pour mettre en route les appareils sans risquer de les endommager.

Collez des étiquettes pour indiquer les réservoirs et trappes

Afin d’éviter les erreurs, pensez également à mettre des étiquettes pour indiquer le réservoir d’eau, le réservoir de carburant (avec le type de carburant), l’emplacement de la bouteille de gaz, et la prise électrique en 220V.

Affichez les dimensions de votre véhicule

N’oubliez pas de placer, à proximité du poste du conducteur, une étiquette indiquant le gabarit de votre camping-car. Cela permettra à votre locataire d’avoir les informations sous les yeux au moment de stationner dans les parkings, passer sous une barre ou sous un pont.

Rencontrez votre futur locataire

Vos futurs locataires vous contacteront souvent par mail ou par téléphone. C’est un très bon premier contact pour confirmer la disponibilité, mais aussi pour poser des questions sur votre véhicule. Vous pourrez également préciser ensemble les heures de départ et de retour, ainsi que le matériel que votre locataire devra prévoir comme les draps. Cela évitera tout malentendu.

Avant de signer le contrat de location, nous vous conseillons de rencontrer physiquement le locataire. Ce sera l’occasion de lui faire visiter votre camping-car, et de vérifier ensemble l’état du véhicule.

Cette rencontre physique sera aussi l’occasion de lui indiquer le fonctionnement des installations intérieures. Cela évitera les erreurs de manipulations et les mauvaises surprises.

Pensez aux documents administratifs

Le contrat réglementé

Vous avez enfin trouvé votre futur locataire, mais avant de lui laisser les clés, vous allez établir un contrat de location réglementé. Il existe de nombreux modèles sur les sites spécialisés qui sont approuvés par des experts juridiques. Si vous le rédigez vous-même, vous y mentionnerez la durée de la location, le montant de la caution versée, la date et l’heure du retrait du retour, le nombre de kilométrages autorisé, ainsi que les détériorations éventuelles.

Avant le départ de votre véhicule, vous penserez à noter les kilomètres au départ et au retour. Cela permettra de déterminer le kilométrage parcouru.  

L’assurance

C’est un élément essentiel dans la location de votre camping-car. Nous vous conseillons de vérifier si votre contrat d’assurance vous couvre si votre locataire a subi un acte de vandalisme, ou pire, s’il vole votre véhicule.

Renseignez-vous bien auprès de votre assureur des potentielles surprimes que vous devrez payer si vous mettez votre camping-car en location. Par ailleurs, vérifiez les termes de la franchise, l’impact d’un éventuel sinistre sur votre bonus, ainsi que le nombre maximal de locations autorisé sur une année.

Nous vous conseillons également à demander à votre locataire sur son contrat d’assurance autorise le transfert de risque de son véhicule personnel au vôtre. Si c’est le cas, assurez-vous que son contrat couvre bien toutes les spécificités de votre camping-car et ses accessoires.

Les modalités de paiement

Lors de la réservation de votre camping-car, vous pourrez demander le versement d’un acompte, ou des arrhes, de 30% du prix total de la location. Nous vous conseillons ensuite de vous faire payer le solde de la location au plus tard le jour du départ.

Afin d’éviter tous problèmes de paiement, le virement est le moyen le plus sûr. Nous vous déconseillons d’accepter les paiements par chèques qui peuvent vous revenir impayés.

Par ailleurs, il est important de demander une caution. Cette dernière vous permettra de couvrir les sinistres ou les dommages subis à l’intérieur et à l’extérieur de votre camping-car. Le montant de la caution varie en fonction du montant des franchises maximales d’assurance. Il est généralement compris entre 2 000€ et 3 000€. Cette caution sera restituée le jour du retour de votre véhicule, ou quelques jours plus tard, si aucun dommage n’est constaté.

L’état des lieux

Au moment du départ, il est important de ne pas négliger l’état des lieux de votre camping-car. Cela évitera tout malentendu au moment du retour de votre camping-car.

Accompagné de votre locataire, vous prendre le temps de faire le tour complet de votre véhicule au départ et au retour.

À l’extérieur, vous noterez les éventuels rayures et enfoncements sur les flancs, le toit, le bas de caisse, la soute, les accessoires (panneau solaire, porte-vélos…). À l’intérieur vous vérifierez l’état de la propreté, le fonctionnement des équipements, l’état des placards et literies.

Pour plus de sérénité, nous vous conseillons de prendre des photos de l’intérieur et de l’extérieur de votre camping-car. Vous noterez également le kilométrage au départ et au retour.

Les autres documents

Pour compléter cette liste non exhaustive, nous vous conseillons de donner à votre futur locataire un inventaire de l’équipement fourni, un document récapitulatif indiquant les dimensions de votre camping-car, son poids et le type de carburant. Pensez également à lui laisser une photocopie de votre carte grise, et assurez-vous de la date d’échéance du contrôle technique.

Ainsi, ce sont les éléments clés qui vous permettront de louer sereinement votre camping-car. Une fois toutes ces précautions prises, vous pourrez laisser partir votre véhicule en toute quiétude. Et si votre locataire est satisfait, il n’hésitera pas à vous le relouer et à en parler à son entourage.

Quelles sont les démarches pour homologuer votre van aménagé ?

homologation van

Vous rêvez d’acquérir un fourgon et de l’aménager vous-même ? Ce rêve peut devenir la réalité. Vous allez faire preuve d’imagination pour concevoir les plans. Vous allez également apprendre des techniques de bricolage, si vous ne les avez pas déjà. Il faudra également que vous respectiez les normes concernant les ceintures de sécurité et le gaz. Et, vous devez obtenir le sésame de l’homologation de votre véhicule.

Le 20 mai 2018, la réforme du contrôle technique est entrée en vigueur. Elle concerne notamment les fourgons aménagés pour particulier qui doivent désormais être enregistrés dans la catégorie VASP (Véhicule Automoteur Spécifique).

Pourquoi devoir homologuer votre van aménagé ? Quelles sont les démarches de l’homologation ? Nous allons vous guider dans cette étape importante de votre vie de vanlifer.

Que dit la loi concernant l’homologation ?

La loi du 20 mai 2018 a pour objectif d’écarter de la circulation les véhicules qui présentent un danger sérieux. Ce danger peut être lié au transport d’équipements fonctionnant au gaz ou à l’électricité.

Ainsi, si l’aménagement intérieur de votre van n’est pas démontable et qu’il y a la présence de tels équipements, l’homologation est une obligation.

En effet, si vous êtes propriétaire d’un véhicule particulier (VP) ou d’une camionnette (CTTE), avec un aménagement type « camping-car », et que vous ne faites pas homologuer votre véhicule, vous vous verrez refuser le contrôle technique.

Toutefois, le CT peut être accepté si vous présentez un certificat de conformité pour l’installation électrique (220 et 12 volts), un certificat de conformité lié à l’installation du matériel fonctionnant au gaz (vos plaques de cuisson, votre frigo Trimix) ou au diesel (un chauffage Webasto). Vous pourrez obtenir ces certificats auprès de Veritas.

C’est ensuite auprès de la DREAL que la loi a prévu de procéder à l’homologation de votre véhicule. Ce service s’assure de la conformité de vos installations selon les textes de loi.

Pourquoi faire homologuer son van ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que votre van est concerné si vous choisissez de l’aménager avec :

  • Un coin cuisine équipée en gaz ou en électricité ;
  • Des sièges et une table ;
  • Un lit ou une couchette obtenue en convertissant les sièges, ou les espaces de rangement ;
  • Des espaces de rangements inamovibles.

Bien que l’homologation de votre van soit une étape contraignante, elle n’en est pas moins indispensable pour vous assurer de la sérénité pour votre sécurité personnelle, mais aussi celle des autres usagers. Vous serez également sûr d’être accepté lors du contrôle technique, et vous éviterez le contrôle antipollution annuel. Enfin, en faisant homologuer votre véhicule, vous serez assuré pour la totalité de votre équipement, et le coût sera moins élevé en étant en VASP.

Avant d’aller plus loin dans notre article, nous allons vous donner quelques astuces pour l’aménagement de votre van. Elles vous faciliteront l’homologation :

  • Installez des aérations hautes et basses (selon la superficie du véhicule) : fenêtres, toit ouvrant, lanterneau, grille d’aération ;
  • Achetez un extincteur à poudre sèche homologué aux normes françaises d’au moins 1kg ;
  • Faites une installation gaz seulement avec du butane (le seul autorisé) ;
  • Compartimenter le gaz avec des aérations supplémentaires ;
  • Vos réservoirs d’eau doivent être inférieurs ou égaux à 100L ;
  • Mettez en place des meubles sans aspérités dangereuses et avec de préférence des bords arrondis ;
  • Pensez à une issue de secours : porte arrière, porte latérale ou porte d’accès à la cabine ;
  • Si vous changez le vitrage, vous devez choisir du verre homologué ;
  • Pour finir, pensez à demander l’autorisation du constructeur pour transformer votre véhicule (compter environ 45€).

Quelles sont les étapes de l’homologation ?

Voici donc les étapes nécessaires pour faire homologuer votre van aménagé en VASP. Il vous faudra quelques semaines pour aller jusqu’au bout de ces démarches, et un budget d’environ 700€, mais elles sont indispensables pour trouver toute la sérénité pour rouler sur les routes du monde !

Pensez à vos plans !


C’est la plus importante des étapes qui vous mèneront à l’homologation. En effet, la question que vous devez vous poser est : comment voulez-vous aménager votre van ?

Il va donc falloir que vous pensiez à vos projets de voyages, à votre façon de vivre, vos habitudes, vos besoins en termes d’espaces (seul, ou couple ou en famille), mais aussi de matériel à emporter avec vous. Vous allez donc prendre le temps de réfléchir à l’aspect fonctionnel de votre véhicule.

Ensuite, vous réfléchirez au côté technique : installations électriques et de gaz. Pour obtenir toutes les informations grâce au guide « Aménagements des camping-cars, confort et sécurité des occupants », édité par l’AFNOR.

Une fois que vous aurez fait les plans de l’aménagement, il est important de noter tout ce qui va être modifié dans le cahier des charges.

Passer le certificat de conformité

Vous devez vous assurer que vos installations sont conformes aux normes exigées. Pour ce faire, vous devez vous rapprocher d’organismes agréés comme Bureau Veritas ou Qualigaz.

Dans les attentes de la DREAL, il est précisé qu’« un certificat de conformité doit être établi pour tous travaux d’aménagement ou de modification de la partie habitable du véhicule dans le cas où ces derniers ne sont pas réalisés par des constructeurs professionnels » (arrêté du 7 juin 2002)

Ainsi, ils vont vérifier toutes vos installations liées au gaz, vos installations électriques, les aérations, le chauffage, et les issues de secours. Il faut compter entre 200 et 300€ pour obtenir ce certificat avant de vous occuper du dossier d’homologation à la DREAL.

Constituer votre dossier d’homologation

Attention, préparez-vous à l’étape la plus fastidieuse de ces démarches ! Vous devez remplir le formulaire à destination de la DREAL (vous le trouverez ici).

Parmi les documents demandés, il y aura les plans du véhicule, une notice descriptive des aménagements, le calcul de la répartition des charges, ou encore les certificats de conformité. Vous avez le détail des documents sur le formulaire.

Une fois le dossier constitué, vous pourrez l’envoyer à la DREAL de votre région, avec un chèque de 87,60€.

Après quelques semaines, vous serez convoqués par l’ingénieur des Mines. Il effectuera plusieurs contrôles pour vérifier que les travaux d’aménagement ont été effectués en conformité avec les normes de sécurité. Enfin, il vous validera la demande d’homologation VASP.

Demande de la carte grise

Le sésame en main, vous pourrez passer à la dernière étape : la demande de carte grise en ligne. Selon votre région et le type de véhicule, le tarif sera différent. Mais il reste moins élevé que le coût d’une carte grise classique.

Si vous avez des craintes, ou avez besoin de conseils, n’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels de l’aménagement. Ils sont là soit pour aménager complètement votre véhicule, soit pour vous conseillons dans chacune des étapes. Et maintenant que vous avez obtenu le Graal, vous pouvez enfin profiter sereinement de votre véhicule, et partir découvrir le monde !!! Nous vous souhaitons une belle vie de vanlifer !

Le permis de conduire à l’étranger, comment ça marche ?

Permis de conduire France

Vous partez voyager à l’étranger avec votre véhicule ? Nous devons vous informer sur la réglementation concernant votre permis de conduire. Ce titre justifie les droits qu’un État vous accorde pour conduire une catégorie de véhicules déterminée.

Alors quels sont les pays dans lesquels vous pouvez conduire avec votre permis français ? Quels sont ceux dont le permis international est indispensable ? Nous allons répondre à toutes vos questions.

Vous partez dans un pays européen ?

Vous pouvez conduire avec votre permis français pendant une durée de 3 mois à 1 an, selon les pays. Certains pays nécessitent tout de même la possession d’un permis de conduire international, que vous présenterez avec votre permis de conduire national.

Les pays de L’Espace Économique Européen

Le permis de conduire français, en cours de validité, vous permet de conduire dans les pays de l’Espace Économique Européen, à savoir :

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie et Suède.

Andorre

Pour circuler en Andorre, votre permis de conduire français suffit pour un séjour touristique.

L’Arménie

Votre permis de conduire français est valable sur le territoire arménien, mais nous vous conseillons de vous procurer un permis de conduire international (selon les recommandations du MEAE – Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères).

Le Monténégro

Vous pouvez circuler sereinement avec votre véhicule avec votre permis de conduire français.

La Russie

Pour partir découvrir la Russie, vous devez être munis de votre permis de conduire international accompagné de votre permis de conduire français.

La Suisse

Le permis de conduire français suffit pour conduire sur les routes helvètes si vous séjournez moins de 6 mois dans le pays.

La Turquie

Le permis de conduire français est accepté par les autorités de police turques, pendant 6 mois à compter de la date d’entrée dans le pays.

Vous partez hors d’Europe ? Permis français ou permis international ?

Dans certains pays, votre permis de conduire français est suffisant pour des séjours de courte durée. Toutefois, un permis de conduire international vous est nécessaire pour circuler en toute sérénité.

Le permis de conduire international est la traduction officielle de votre permis de conduire français. Il vous est demandé, accompagné de votre permis de conduire français, au moment où vous passez les postes-frontière.

Vous devez faire la demande de permis de conduire international avant votre départ, en faisant une prédemande sur le site de l’ANTS.

Nous allons parcourir, avec vous, les continents américains et océaniques pour faire le point des exigences des différents pays.

Direction l’Amérique du Nord

Les États-Unis

En règle générale, le permis de conduire français n’est pas valable aux États-Unis. Vous devez donc vous procurer un permis de conduire international afin de pouvoir circuler en toute légalité. Pensez à bien garder sur vous votre permis de conduire national que vous présenterez également aux autorités locales.

Le Canada

Pour conduire au Canada, vous devez être muni de votre permis de conduire international. Vous le présentez accompagné de votre permis de conduire national aux autorités de police.

Le Mexique

Si vous séjourner au Mexique, votre permis de conduire français, ou de tout autre pays d’Europe, est reconnu par le gouvernement mexicain. Nous vous conseillons tout de même d’avoir un permis de conduire international pour pouvoir circuler sereinement.

Direction l’Amérique centrale

Le Costa Rica

Ici, le permis de conduire international n’est pas nécessaire. Pendant les 3 premiers mois de votre séjour, votre permis de conduire français valide suffit. Vous le présentez avec votre passeport.

Le Guatemala

Vous pouvez conduire avec votre permis de conduire émis par votre pays d’origine ou avec un permis de conduire international.

Direction l’Amérique du Sud

Le Brésil

Vous avez le droit de conduire sur les routes brésiliennes avec votre permise de conduire français pendant une durée maximum de 180 jours. Le permis de conduire international n’est pas obligatoire, mais il est recommandé par le MEAE.

Le Chili

En arrivant au Chili avec un visa de touriste, vous pouvez conduire avec votre permis de conduire national ou un permis de conduire international.

La Colombie

Pendant la durée de votre visa de 3 mois, vous pouvez conduire en Colombie avec votre permis de conduire international. Un permis de conduire national peut être accepté, à condition que les caractères soient en latin.

Le Pérou

Votre permis de conduire français est valable pendant 6 mois sur le territoire péruvien. En plus de votre permis, vous devez garder votre passeport que vous, pour pouvoir montrer le cachet d’entrée indiquant la durée de votre séjour dans le pays.

L’Uruguay

Même si votre permis de conduire national est souvent accepté, vous devez tout de même détenir un permis de conduire international.

Le Venezuela

Vous allez pouvoir circuler sur les routes vénézuéliennes, avec votre permis de conduire international.

L’Argentine

Pour pouvoir conduire sur les routes d’Argentine, vous devez présenter un permis de conduire international valide au moins trois ans.

La Bolivie

Les autorités de police bolivienne exigent la présentation du permis de conduire international.

Direction l’Océanie

L’Australie

En Australie, les lois sur la conduite diffèrent d’un État à l’autre. La plupart d’entre eux autorisent de conduire avec un permis de conduire international. Nous vous conseillons de consulter le site internet du gouvernement australien pour obtenir toutes les informations concernant chaque État (Nouvelle-Galles-du-Sud, Queensland, Victoria, Australie méridionale, Australie-Occidentale, Territoire du Nord, Tasmanie, Territoire de la Capitale).

Nouvelle-Zélande

Pour un court séjour, vous pouvez utiliser votre permis de conduire national. Vous n’êtes alors autorisé à ne conduire que le type de véhicule agréé sur votre permis. Il faut tout de même faire traduire officiellement an anglais votre permis de conduire, soit avant votre départ, soit lors de votre arrivée en Nouvelle-Zélande. Vous pourrez trouver une liste des traducteurs agréés sur le site de la NZ Transport Agency.

Pour résumer, nous pouvons vous dire que vous allez conduire en toute légalité avec votre permis de conduire national sur les routes des pays de l’Espace Économique Européen.

Hors de l’EEE, certains pays vous permettent de conduire avec votre permis de conduire français. Malgré tout, nous vous conseillons de faire une demande de permis de conduire international avant votre départ. Vous le recevrez gratuitement en quelques semaines, et vous pourrez partir sereinement, parcourir et découvrir le monde.

Le permis de conduire international, c’est quoi ?

Permis de conduire international

Votre permis de conduire français vous permet de conduire légalement dans les pays membres de l’Union Européenne. En dehors de ces états membres, vous aurez besoin du permis de conduire international.

Les règles relatives à la sécurité routière sont fixées dans la Convention de Genève de 1949. Dans l’annexe 10 de la Convention, le format du permis de conduire international a été fixé. Ce sont 95 pays qui l’ont ratifié, et au-delà de ces pays, ce sont 65 pays à travers le monde qui reconnaisse ce permis.

Pour que cela soit plus clair, nous allons vous expliquer ce qu’est le permis de conduire international, et nous allons vous donner les clés pour l’obtenir sereinement.

À quoi sert le permis de conduire international

Le permis de conduire international est une traduction officielle de votre permis de conduire français. Il vous permet de conduire votre véhicule, en toute légalité, au-delà des frontières de l’Union européenne. Vous trouverez la liste des pays pour lesquels le permis de conduire international est indispensable sur le site de la Sécurité Routière. En arrivant à la frontière de ces pays, vous devrez donc présenter votre permis international ainsi que votre permis français.

Le permis de conduire international vous autorise la conduite des mêmes catégories de véhicules que celles figurant sur votre permis de conduire français. Malgré tout, certains pays, comme la Chine ou le Japon, ne reconnaissent pas le permis international ni le permis français. Il vous faudra alors demander une autorisation de conduire auprès des administrations locales, ou une traduction officielle du permis de conduire.

Vous pouvez vous assurer des règles à respecter en vous rendant sur le site de la Diplomatie Française ou en prenant directement contact avec le consulat ou l’ambassade du pays dans lequel vous vous rendez.

Quelles sont les démarches pour l’obtenir ?

Si vous souhaitez faire votre demande de permis international, nous vous conseillons d’en faire la demande assez longtemps avant votre départ à l’étranger.

Selon votre situation, les démarches diffèrent :

Si vous êtes français

Pour faire la demande de permis de conduire international, vous devez, depuis le 30 mai 2018, effectuer une prédemande en ligne sur le site de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS). Vous vous rendrez sur l’onglet « Effectuer une demande de permis de conduire en ligne ».

Il faudra ensuite vous munir de votre permis de conduire, d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile de moins de 6 mois.

Une fois votre prédemande terminée, et dans un délai de 2 mois, vous devez envoyer, par voie postale, l’attestation de dépôt en ligne, une photo d’identité récente et conforme aux normes, ainsi qu’une enveloppe préaffranchie au tarif lettre suivie 50g, avec vos nom, prénom et adresse.

Si vous êtes européen (Union européenne, Suisse, Monaco, Royaume-Uni)

Vous devez également faire votre prédemande via le site de l’ANTS, en vous munissant de votre permis de conduire, d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile de moins de 6 mois, ainsi que d’une copie de justificatif de votre résidence en France depuis au moins 6 mois.

Dans un délai de 2 mois, vous devrez envoyer, par voie postale, votre attestation de dépôt de demande, une photo d’identité récente et aux normes, ainsi qu’une enveloppe préaffranchie au tarif lettre suivie 50g, libellée à vos noms, prénoms, et adresse.

Si vous avez une autre nationalité

Vous devez faire une prédemande en ligne sur le site de l’ANTS, et vous aurez besoin de votre permis de conduire, votre pièce d’identité, un justificatif de domicile de moins de 6 mois, une copie de votre titre de séjour ou de la vignette Ofii apposée sur votre passeport.

Une fois terminée, vous enverrez par courrier, dans un délai de 2 mois, votre attestation de dépôt de demande en ligne, une photo d’identité récente et aux normes, et une enveloppe préaffranchie tarif lettre suivie 50g, avec vos nom, prénom et adresse.

Si vous habitez à l’étranger depuis moins de 6 mois, ou pour vos études stage, formation, mission à durée déterminée

Votre demande de permis de conduire international doit se faire par courrier simple ou par lettre suivie. Vous devrez envoyer au CERT de Cherbourg, ou au Centre de ressources des échanges de permis de conduire étrangers et des permis internationaux de conduite (CREPIC), si votre permis de conduire a été délivré par la préfecture de police de Paris :

  • Le 1er volet du formulaire de demande cerfa n°14881
  • La copie couleur recto verso de votre permis de conduire
  • La copie de votre pièce d’identité
  • La copie d’un justificatif de domicile
  • Le justificatif du droit au séjour dans le pays dans lequel vous résidez
  • La preuve de résidence en France pendant au moins 185 jours de suite au cours des 12 derniers mois
  • 2 photos d’identité
  • 1 enveloppe au tarif local du pays dans lequel vous résidez pour que le consulat vous adresse votre permis.

Combien coûte-t-il et quels sont les délais pour le recevoir ?

La demande de permis de conduire international est gratuite.

Il faut compter un délai de 2 à semaines pour recevoir votre permis à votre domicile. Pour les étrangers, ou les primo expatriés, votre permis international est envoyé à l’ambassade ou au consulat, sous 1 à 3 mois.

Si vous n’avez pas de réponse dans un délai de 2 mois, cela signifie que votre demande a été refusée.

Quelle est la durée de validité du permis de conduire international ?

Le permis de conduire international possède une validité de 3 ans. Sa validité n’est effective que s’il est accompagné de votre permis de conduire national.

Pour les jeunes conducteurs, ou les permis probatoires, la durée de validité est ramenée à 2 ans.

Il est important de noter que votre permis de conduire international n’a aucune valeur en France.

Votre permis international est renouvelable. En cas d’expiration, vous devrez produire les mêmes pièces que pour une première demande, accompagnée de votre permis de conduire international. En cas de perte ou de vol, vous y joindrez également une déclaration sur l’honneur.

Le permis de conduire international va donc vous permettre de partir voyager sereinement, au long cours, à l’étranger, et vous évitera les éventuels ennuis avec les autorités locales.

Où stationner et où camper en camping-car, van ou fourgon aménagé

Camping-car en nature

Un vent de liberté souffle sur vos prochaines vacances ! Vous allez bientôt partir sur les routes, peut-être pour la première fois, au volant de votre camping-car, van ou fourgon aménagé. Mais, bien que ce moyen de locomotion vous offre la liberté de mouvement, il n’en est pas toujours de même pour le stationnement.

En effet, trouver un lieu pour stationner ou camper peut ressembler à un vrai casse-tête. Avant de vous lancer, nous allons donc vous partager quelques règles de base en matière de stationnement. Vous pourrez partir ainsi plus sereinement à bord de votre camping-car, fourgon ou van.

Où stationner ?

Selon le Code de l’urbanisme (art. R.11-40, 41, et R.421-3), un camping-car est libre de stationner où il veut, mais cette liberté est limitée à des fins de protection d’espaces naturels ou de sites inscrits.

Même si certaines communes, conscientes de l’importance des retombées économiques, autorisent et aménagent des espaces dédiés aux camping-cars, d’autres imposent des interdictions plus ou moins légales.

Ainsi, vous avez le droit de stationner votre camping-car, van ou fourgon aménagé, dans une rue, un parking ou une aire de stationnement. Et pour bien être clair, le stationnement doit respecter quelques règles :

  • Vous ne devez pas stationner plus de 7 jours sur un même emplacement ;
  • Vous devez demander l’accord du propriétaire sur un terrain privé ;
  • Vos roues sont posées sur le sol sans cale ni vérin ;
  • Votre toit relevable ne doit pas être déployé ;
  • Aucune de vos installations ne doit dépasser (marchepied, auvent, fenêtre ouverte) ;
  • Vous ne devez sortir aucun équipement comme table et chaises, barbecue, linge… ;
  • Vous ne devez effectuer aucune évacuation (eaux sales), produire de déchets ou de nuisance sonore.

Mais, à l’intérieur de votre « maison », vous gardez toute votre liberté, et êtes autorisé à rester sur place pour vous restaurer et pour dormir !

Où camper ?

Vous la sentez cette envie de liberté et de vous retrouver en connexion avec la nature ? Au bord d’une rivière, ou d’un lac, sur les flancs d’une montagne, vous vous y voyez ? Nous aussi, nous vous y voyons, mais attention ! Si l’on peut stationner presque partout en camping-car, van ou fourgon aménagé, le camping est pratiqué librement, à condition d’avoir l’accord du propriétaire.

Ainsi, les textes réglementaires fixent des limites à cette liberté, en l’interdisant :

  • Sur l’emprise des routes et des voies publiques ;
  • Sur les rivages de la mer ;
  • Sur les sites classés et protégés ou proches d’un monument historique ;
  • Dans les réserves naturelles ;
  • Dans les forêts, domaines et parcs classés ;
  • Dans un rayon de 200m autour des points d’eau protégés pour la consommation ;
  • Dans certaines zones fixées par arrêtés.

En France, le réseau d’accueil pour les camping-cars est bien développé sur tout le territoire. Ainsi, vous pourrez facilement trouver des lieux adaptés qui vont vous permettre de vous alimenter en eau et électricité, de faire vos vidanges d’eaux sales, w.c. chimiques et vos dépôts de déchets.

Nous allons vous partager la liste des différentes structures qui vous accueilleront tout en respectant les règles.

Les structures d’accueil

Il existe de nombreux sites, spécialement aménagés pour accueillir les camping-cars. N’hésitez pas à en profiter, surtout que certains sont gratuits et vous permettent d’y stationner longtemps.

Les aires de service

Gratuites ou payantes, ces aires vous offrent la possibilité d’effectuer vos opérations sanitaires : vidange de vos eaux grises, vidange de vos w.c. chimiques, alimentation en eau potable, dépôt de vos ordures ménagères, alimentation en électricité.

Vous trouverez ces aires de services aussi bien en zone rurale ou touristique, que dans les campings, sur les parkings de supermarchés, les stations-service ou les aires d’autoroutes.

Afin de les trouver, vous pourrez vous aider de guides spécialisés, de sites web ou d’application qui les répertorient.

Les aires d’accueil, de stationnement ou d’étape

Vous pourrez profiter de ces aires aménagées pour les camping-cars pendant 24h ou 48h. Gratuites ou payantes, vous les trouverez à proximité de sites ruraux, centres d’intérêt touristiques ou de commerces. Et il y en a pour tous les styles : des plus sommaires, au très équipées avec tables de pique-nique, jeux et aires de service.

Les campings

La France est très largement pourvue de campings, avec environ 8 000 sites prêts à accueillir les camping-cars. Chaque camping propose un standing et un niveau d’équipement selon leur nombre d’étoiles. En plus des services de base, vous pourrez y trouver des prestations supplémentaires comme une piscine, des sanitaires ou encore une petite épicerie.

Certains campings proposent des tarifs préférentiels pour les camping-caristes souhaitant ne s’arrêter qu’une nuit grâce à un « Stop Accueil camping-car ». D’autres encore, labellisés « Camp’in France », proposent des réductions aux adhérents de la Fédération des campeurs, caravaniers et camping-caristes.

Les villages étapes

Grâce à l’initiative de la Fédération Française des Villages Étapes, certaines communes de moins de 5 000 habitants proposent un ensemble de services accessibles aux camping-cars. Ainsi, vous pourrez vous arrêter sans problème et profiter des commerces de proximité, de restauration, ainsi que des équipements publics (w.c., aire de pique-nique, aire de jeux, aire pour camping-car).

Chez l’habitant

Voici une formule qui va vous permettre de découvrir des lieux incroyables, de découvrir des savoir-faire, de goûter des produits locaux et de profiter d’un lieu propice au repos. Loin des centres-ville, vous profiterez de l’atmosphère bucolique de la campagne et des chants des oiseaux. Vous aurez le choix entre deux formules :

• Les campings à la ferme qui peuvent accueillir un maximum de 6 camping-cars sur une surface minimum de 150 m². Ils proposent de l’eau potable, une salle d’eau, des w.c., des poubelles, un système de branchement électrique, ou encore un abri couvert. Très appréciés des familles, vos enfants vont adorer découvrir ces exploitations agricoles encore en activité.

• Le guide France Passion est un véritable sésame qui s’adresse aux amateurs d’étapes conviviales. Vous découvrirez l’univers des vignerons, artisans, et producteurs fermiers. Ces étapes pour camping-cars, gratuites et limitées à 24h, privilégient les rencontres humaines et la découverte des terroirs de France.

En sauvage

Au-delà de ces aires très structurées, il vous est possible de vous perdre au milieu de nulle part pour passer la nuit. Mais attention, pas n’importe où ni n’importe comment ! Il y a quelques règles à respecter pour profiter pleinement de ces spots en pleine nature.

Nous vous conseillons d’arriver tard et de partir tôt, mais aussi de ne rester qu’une nuit au même endroit. Si vous désirez vous arrêter sur une parcelle privée, demandez l’autorisation, dans la mesure du possible.

Et, bien entendu, il est impératif de respecter les lieux et la nature où vous vous trouvez. Par conséquent, nettoyez, ramassez vos déchets, ne vidangez jamais, afin de laisser le lieu plus propre que lorsque vous êtes arrivés.

Sur la voie publique

Rien ne vous interdit de vous stationner pour dormir sur une place dans la rue ou sur le parking d’un supermarché, sauf arrêté préfectoral. Vous veillerez tout de même à ne pas gêner la circulation, à ne pas vous étaler, et à ne pas rester plus de 7 jours consécutifs sur place.

Park4Night, l’application incontournable

L’application Park4Night est devenue l’outil incontournable pour les voyages en camping-car, van ou fourgon aménagé. Elle contient plus de 10 700 spots partout en France, en Europe, mais aussi au Maroc, aux USA, ou encore en Australie. Les 85 000 membres de cette jolie communauté partagent tous les petits coins sympas pour passer la nuit.

Que vous ayez envie d’un spot en pleine nature, d’un camping, d’un accueil à la ferme, d’une aire de pique-nique, d’une aire de service, ou d’un parking, vous trouverez votre bonheur !

L’application, disponible sur Apple Store et Google Play, est gratuite, et vous permettra d’organiser votre voyage sereinement.

Pour résumé, il est important que vous fassiez la différence entre stationner et camper. Ce sont bien deux choses différentes qui sont soumises au respect de certaines règles. Maintenant que vous les connaissez, vous pourrez les appliquer lors de votre prochain voyage.

Et pour finir, nous ne serons jamais trop insistants sur le fait qu’il est impératif, pour le bien de tous, de respecter l’environnement, la nature, et les individus !